L’architecture mauricienne décodée : explorez, entretenez, construisez !

L’architecture mauricienne a été marquée par diverses périodes. Zoom sur les éléments phares de ces bâtiments qui vous aideront à mieux entretenir, rénover, et construire votre propre demeure.

Le style colonial

C’est le style le plus emblématique de l’île Maurice, repris par les hôtels de luxe pour symboliser l’opulence et la tranquillité de la vie insulaire. Ces bâtisses, traditionnellement en bois ou en pierre taillée, et aux charpentes traditionnelles, font la part belle à de nombreuses ouvertures. Le logement est ainsi baigné de ce soleil que tant de pays nous envient. Dépendant de leur situation géographique, les toits varient : du chaume pour les zones côtières, et des bardeaux sur le plateau central. Mais un élément est immuable : des toits triangulaires pour faciliter l’écoulement des eaux pluviales.

Non sans rappeler des châteaux coloniaux, ces demeures sont réputées non seulement pour leur beauté, mais aussi pour leur entretien coûteux. En effet, en plus du prix élevé des matériaux, remplacer des éléments cassés ou abîmés est un besoin récurrent qui nécessite, de surcroît, un savoir-faire rare, et donc, plus coûteux.

Mais ne laissez pas ces aspects vous décourager. La valeur de ces bâtisses au charme suranné ne saurait baisser ! 

Les maisons des années 70 en béton

Un autre tournant de l’architecture de l’île Maurice est probablement les années 70. C’est alors que les centres-villes voient une certaine modernisation. Elle se traduit par la construction des premiers centres commerciaux, et l’émergence des premiers blocs d’appartement premium.

Ce style indémodable, angulaire aux toits plats et à l’allure minimaliste, devient emblématique des villes principales. Il inspire les jeunes couples qui construisent leur maison à cette époque… Ces maisons constituent désormais la majeure partie des demeures, en ville comme dans les villages.

Malheureusement, ces maisons montrent vite leurs limites, surtout dans les régions pluvieuses. En effet, les toits plats, faute d’une bonne inclinaison et des drains fiables, se dégradent vite. Il devient alors nécessaire de prévoir, dans le budget, l’étanchéification à chaud du toit tous les 10 à 15 ans.

Le style contemporain

Les lignes du Bauhaus reviennent en force dans les années 2000, faisant des émules dans la jeune classe moyenne émergente. Adaptées tant dans les townhouses que dans les villas de bord de mer, le toit plat est toujours d’actualité. Cependant, les espaces sont de moins en moins cloisonnés, et incorporent de plus en plus de baies vitrées.

Le point faible des maisons contemporaines en zone côtière est qu’elles ne procurent pas assez de ventilation. En effet, alors que les baby-boomers avaient grandi avec l’impératif des petits trous d’aération sur les parois donnant sur l’extérieur, ce détail se perd en cours de route, provoquant un problème d’envergure pour les bâtisses en béton. En deux mots, ça chauffe ! Les répercussions sont nombreuses, dont des carreaux en céramique qui travaillent et craquent, ou des plantes d’intérieur meurtries. Survient alors la question d’isolation pour une consommation responsable d’énergie.

Il est donc toujours bon de penser à l’architecture de toute demeure dans le contexte des microclimats pour mieux préparer l’investissement et l’entretien.

Molakaz vous souhaite une agréable recherche immobilière !